Concertation préalable sur le projet de nouveau stade à Brest

PERMETTRE LE DIALOGUE SUR UN PROJET SENSIBLE SUR LE TERRITOIRE

Le Stade Brestois 29 porte un projet de nouveau stade à Guipavas. Ce projet, nommé Espace Froutven, doit apporter au territoire une nouvelle infrastructure moderne, en lieu et place du stade Le Blé, situé au cœur de Brest et qui ne répond plus aux normes du football professionnel. Ce nouveau stade de 15 000 places se positionne comme un levier de développement du territoire mais suscite également de fortes oppositions locales notamment sur ses impacts environnementaux et son coût pour les collectivités partenaires.

  • Cadre

    Concertation préalable

  • Pour

    Holdisports

  • Territoire

    Métropole de Brest

  • Année

    2022

Notre rôle a été de cadrer, définir, animer et restituer la concertation.

Après le cadrage réglementaire du processus - et notamment la rédaction de la déclaration d'intention, nous avons conduit un dispositif d’information et de concertation adapté au territoire et aux enjeux du projet.

Des ateliers participatifs, une visite de site, une réunion publique ainsi qu’un module de participation en ligne sont mis en place. La démarche a permis à chacun de s'exprimer sur les sujets suivants : l'opportunité du projet, ses impacts environnementaux, son insertion paysagère, l'expérience supporter dans le futur équipement, etc.

Résultats :

  • La possibilité pour chacun de s’exprimer : soutiens comme opposants au projet.
  • Un projet expliqué, plus clair pour le public.
  • Un projet qui a évolué suite à la concertation.
Concertation préalable sur le projet de nouveau stade à Brest
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Il est urgent d’anticiper le monde de demain et d’oser la transition. Il faut aller loin pour changer les comportements, adapter nos usages aux enjeux environnementaux, changer de modèle. Parce que le commun est en question/au coeur, l'action publique doit porter cette révolution dans les territoires et leur développement. L'actualité révèle toujours plus le besoin profond de lien social, de se rencontrer, d’échanger, de participer au monde qui bouge. Parce que les citoyens sont sa finalité, l’action publique doit les mettre au coeur de son fonctionnement. Les territoires fourmillent de pépites, de volontés, d’idées, d’élus, de citoyens qui ont envie d’agir…

1.
DÉPASSER L’INSTITUTION POUR LUI REDONNER DU SENS

A quoi sert l’action publique ?
A faire fonctionner voire améliorer le quotidien des citoyens, à préparer le monde de demain, à donner un cap aux territoires. Trop souvent avons-nous vu les institutions adopter une posture trop hors-sol, déconnectée des citoyens et de leurs préoccupations. Les projets, le développement des territoires en pâtissent, manquent parfois de sens et de cohérence.
Pourtant, ces institutions sont représentées, portées, animées par des individus, citoyens eux-mêmes.

Nous aidons ces acteurs à faire le pas de côté nécessaire pour retrouver une âme de citoyen et d’usager dans le cadre de leurs missions au service des institutions et de l’action publique.
Il s’agit de donner du sens à l’action, d’identifier des objectifs motivants et fédérateurs : motivants car ambitieux et réalistes, fédérateurs car transversaux et réjouissants s’ils sont atteints.

Les cadres existent, et c’est bien. Mais ils ne doivent pas être des freins. Mais l’action publique ne doit pas se construire en fonction des cadres. Car les cadres peuvent évoluer aussi et intégrer l’intelligence de l’action publique nécessairement adaptée, une et unique en fonction des contextes.

2.
INSTAURER LA CONFIANCE ET LA CONVIVIALITÉ COMME BASES DU DIALOGUE

Chacun est capable de comprendre, entendre, créer, inventer dans le cadre de règles du jeu claires. Dans une société où la confiance est rompue entre les citoyens et les lieux de décision, le dialogue est compliqué.
Nous pensons qu’au niveau local, il est indispensable de renouer ce lien de confiance. Cela passe par le dialogue, la convivialité et la sincérité.

Nous rencontrons, nous sommes présents, nous écoutons, nous racontons et incitons les élus, les services, les acteurs socio-économiques, les citoyens à faire de même.

3.
FÉDÉRER et S’APPUYER SUR LES PÉPITES LOCALES

Dessiner, jouer, montrer, tester…tous les moyens les plus pédagogiques, simples et vecteurs d’un échange clair doivent être sollicités dans le cadre d’un dialogue territorial. Ça c’est pour la méthode de construction de l’action publique.
En ce qui concerne le fond même des projets de développement des territoires, pour éviter la standardisation trop souvent constatée, s’appuyer sur les ressources locales est essentiel.

Nous sommes donc en permanence des chercheurs de bonnes idées et partenaires, dans les métiers de la ville et de l’image, mais aussi dans les territoires que nous accompagnons.

4.
AVOIR L’AMBITION DE PRENDRE LE TEMPS POUR ALLER PLUS VITE, PLUS LOIN DANS LA TRANSITION

C’est difficile de prendre le temps. Et pourtant, l’expérience a montré que lorsque l’on prend le temps de se rencontrer, de repartir, de se rencontrer à nouveau… les esprits évoluent, la confiance s’instaure, et les projets prennent sens.

Nous rythmons les démarches de dialogue en mettant en place des calendriers clairs et pérennes, véritables repères dans la construction du projet.

5.
AUX CÔTÉS DES TERRITOIRES QUI (SE) BOUGENT

Car tout cela n’est possible que si la volonté politique est là.
Qu’elle soit initiatrice ou qu’elle émerge pour répondre à une mobilisation citoyenne, peu importe : elle est indispensable.

Nous aidons les porteurs de projet à trouver cette place en plaçant au cœur de leur action le courage, l'humilité, l’écoute.